Etude de sol:

Pourquoi une étude de sol ?

Dans tout projet de construction, la démarche de qualité globale se heurte à de nombreuses difficultés et les problèmes liés à la nature du sol sont lourds de conséquences.

Quelques chiffres sur la sinistralité en fondations:

Sur 25 000 sinistres déclarés chaque année en maisons individuelles, 1 500 sinistres affectent les fondations de l’ouvrage pour un coût moyen de 21 500 euros par sinistre lorsque le sol est en cause.
70% des dommages et désordres des fondations des maisons individuelles proviennent du sol.


En l’absence de reconnaissance géotechnique:

  • Le Bureau d’Etudes Structures établit les plans de fondations sur la base d’une hypothèse forfaitaire de bon sol, homogène et peu compressible, de contrainte admissible; supérieure ou égale à 1,5 daN/cm².
    Cette hypothèse ne sera pas le plus souvent vérifiée par l’Entreprise.
  • Les vices cachés du sol ne sont pas le plus souvent visibles ou décelables en surface.
  • Si à l’ouverture des fouilles un problème de sol apparaît, le chantier est stoppé et les travaux sont retardés.

 

 

Qui est responsable ?

Tout professionnel; Architecte, Entreprise, Bureau d’Etudes, a un devoir de conseil à l’égard du Maître d’Ouvrage, et faute de vérification de la nature du sol, sa responsabilité est engagée en cas de dommages à l’ouvrage.

Le « contrat de construction », défini par la loi du 19/12/1990, engage le Constructeur à garantir à son client un prix forfaitaire qui ne lui permet pas d’intégrer un surcoût éventuel après la signature du marché.

  • Les caractéristiques techniques du bâtiment à construire et les travaux d’adaptation au sol y sont obligatoirement décrits.
  • Les conséquences de l’absence d’analyse des risques liés à la nature du sol sont à sa charge.
  • Si un problème de sol n’apparaît qu’à l’ouverture des fouilles, la responsabilité du Constructeur est
    engagée et il devra supporter les coûts supplémentaires d’étude de sol et d’adaptation des fondations.

Au titre de la décennal, les professionnels ayant exécuté les travaux sont responsables de plein droit des dommages résultant d’un vice caché du sol et affectant la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination.

 

 

Des réparations lourdes:

Un ouvrage sur 200 subira des dommages graves dans les 7 ans qui suivent l’achèvement des travaux.
Dans 50% des cas l’expert préconise des solutions de réparation lourdes et complexes de reprise en sous oeuvre par micro-pieux. La durée des travaux et des procédures judiciaires s’avèrent alors longues et épuisantes.
Dans l’hypothèse de risques importants du sol, les coûts d’adaptations des fondations sont largement inférieurs aux coûts de réparations de l’ouvrage.

 

Les objectifs de l’étude de sol:

  • Identifier les risques liés à la nature du sol,
  • Proposer des solutions de fondations adaptées à la nature du terrain,
  • Et ainsi optimiser le coût global de la construction.